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A Lire à Lyon-France & Monde

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2 mai 2008

Yvon GATTAZ à Lyon III

 

A Lire à Lyon-France & Monde

 

 

YVON GATTAZ à Lyon III

 

· Nous sommes huit ! Créateurs d’Entreprises, ainsi s’exprime Yvon Gattaz (*) à la tribune de l’auditorium André Malraux de l’Université Jean Moulin – Lyon III, devant un parterre d’étudiants, médusé ? Non pas trop ! Attentif ? La majorité ! Intéressé ? Certes oui ! Puisque ces futurs diplômés son venus spontanément à l’appel lancé par l’Association « Jeunesse Entreprise » remplir la salle de cette prestigieuse Université lyonnaise, Jean Moulin - Lyon III (ancienne manufacture des tabacs) puisqu’il est aujourd’hui de bon ton de ne plus fumer… ! Et, animée par Gilles Guyot son Président émérite et Denis Virot, ancien de EMLYON et lui-même Créateur d’Entreprise, qui ouvre la séance de ce débat qui se veut avant tout impromptu car organisé par une association dont l’illustre Président n’est autre que l’intrépide Yvon Gattaz, Chef d’entreprise à la retraite, on le croirait à peine, tant son énergie à donner non seulement du relief à ses propos ô combien plein d’à-propos et tant son goût d’entreprendre qu’il souhaite avant tout transmettre à tous ces étudiants nantis à la fois de grandes ambitions, mais aussi pourvus de bon nombre d’interrogations ou d’incertitudes sur la question de la « Création d’Entreprises »,  ne semble chez lui absolument pas émoussé…!

 

 

· ¤ Photo Yvon GATTAZ / LYON III / M.P. PHOTOS-LYON

 

Fière de ses vingt ans d’expérience, l’Association Jeunesse et Entreprises (AJE) fondée en 1986, « Souhaite apporter une aide aux initiatives locales, souvent fort dynamiques et, les soutenir par une liaison continue des jeunes, des enseignants et des parents d’élèves d’une part et les entreprises d’autre part et ce, dans le respect mutuel de relations de neutralité qui doivent impérativement subsister tant vis-à-vis du monde de l’Education nationale que vis-à-vis de tous les organismes. » (Yvon Gattaz)

 

La soif, Le goût, la Chance peut-être d’Entreprendre, ainsi débute ces échanges entre Yvon Gattaz (81ans) et ces Jeunes venus enthousiasmés écouter ce bon « Père » de famille, ce Patron (**) (du latin Patronus, Protecteur…) « Nous sommes 8 créateurs, ainsi dit-il, superbe réflexion lorsque que l’on s’identifie à ces « Gamins » (Groupe d’Acteurs du Monde de l’Industrie, du Numérique et des Services) qui ont chacun quelques diplômes supérieurs en poche, pour quelques uns toujours étudiants et pour tous, entre vingt trois et une trentaine d’années seulement d’existence.

 

Selon Yvon Gattaz, la recette en générale pour créer une Entreprise, si l’on ne souhaite ne pas rester sur cette « Voie royale » qui débouche forcément sur

la Fonction Publique

ou sur la vie parmi un Grand groupe, consiste simplement à rassembler dans une « marmite » entrepreneuriale :

- 10% de Finance (soit un égo inférieur à son cash-flow)

- 10% de Compétence

- 30% de Vaillance

- 30% d’Inconscience

- 20% de Chance

 

NB : Recette qui semble bien avoir été perçue par « Nos Jeunes Entrepreneurs » venus témoigner de leur expérience. Entre un « Projet » de création d’une Agence de travail Temporaire, à celle d’une Vitrine utilisant l’Imagerie Numérique, en passant par l’idée d’une Agence spécialisée en Communication, à celle de la reprise d’une activité dans Imprimerie ou bien encore de cette entreprise spécialisée dans le Portage Salarial ou encore ce chef d’entreprise commercialisant de

la Bureautique High Tech.

Tous ont eu à cœur de maintenir leur ambition, malgré les aléas d’une vie professionnelle constituée parfois de controverses, voire d’erreurs commises lors d’appréciation plus ou moins bien  évaluées et de tout ce qui a pu tenter de mettre un frein à leur volonté d’entreprendre. Chacun a compris que pour exister il était impératif d’innover et que pour durer il  était souhaitable d’être courageux. 

 

« Cette recette suppose de faire preuve d’une grande attractivité entrepreneuriale, d’Artisan de Fond de cour, au contraire de ces idées qui ont germées dans la tête de ces « Faux Révolutionnaire » qui ont tentés de prendre un certain mois de Mai, la fleur de muguet aux dents et par le pavé, l’esprit d’entreprendre,  il y a de cela quarante ans… ! »

 

- « Les Qualités d’un Chef d’entreprise se mesurent selon l’individu à ses facultés créatrices, donc à sa capacité d’imagination, sa combativité sera appréciée et mise à rude épreuve, tout comme sa ténacité, son charisme, son éthique et son bon sens. »

 

- « Muni d’un Projet innovant, cela suppose avoir découvert après une plus ou moins fastidieuse recherche (car, il est indispensable d’espérer pour entreprendre) le « Bon Créneau », l’Aventure du Créateur d’entreprise pourra alors débuter et si la longueur est tenue, les débouchés seront dès lors infinis. »

 

- « Quant à ceux qui pensent que le « Génie » est héréditaire, il est convenu de penser qu’il y a d’un côté ceux qui ont des enfants et de l’autres ceux qui n’en n’ont pas… ! »

 

- Ou encore ce vieil adage : « Nous ne sommes pas obligés d’espérer pour entreprendre… ! »

 

- A titre d’information au niveau Européen pour les Création ou Reprises d’Entreprises en 2004  (Source APCE) :

 

- L’Allemagne en totalisait : 618 000

 

- Le Royaume –Uni : 465 000

 

- L’Italie : 354 000

 

- L’Espagne : 341 000

 

- La France 320 000

 

- En Fait, la passion de ce créateur coule à l’évidence dans les veines de cet entrepreneur depuis qu’il est né. Avec humour, avec attention, Yvon Gattaz nous délivre simplement aujourd’hui à Lyon III, le message d’un homme qui a su placé son ambition en dehors des chemins qui semblent tous tracés pour conduire l’Homme de son école à venir s’incruster à la « Pyramide » d’une entreprise qu’il n’a pas forcément eu l’idée ou l’ambition de créer.

 

 

 

Marc POTY

A Lyon, Ecully, ces 29 & 30 Avril 2008

 

 

· - (**) Yvon Gattaz est un entrepreneur français, président du conseil national du patronat français (CNPF) de 1981 à 1986.

 

(En 1998, le CNPF se transforme en Mouvement des entreprises de France (Medef) sous l'impulsion d'Ernest-Antoine Seillière.)

 

· Il est centralien.

 

· Après la victoire de François Mitterrand, en 1981, le CNPF élit à sa tête Yvon Gattaz, le consensuel PDG d’une PME, Radiall. Très vite, l’organisation entame une « guerre des tranchées » avec le gouvernement socialiste en place. La bataille s’engage sur la question du passage aux 39 heures, sur la flexibilité du temps de travail, sur les nationalisations confisquant le capital, sur l’impôt sur les grandes fortunes et la loi d’amnistie. En 1982, Yvon Gattaz livre avec Michel Maury-Laribière un combat de plusieurs mois pour la baisse des charges patronales.

· Yvon Gattaz rencontre François Mitterrand et lui fait part de l’exaspération des patrons : « Les entreprises sont exsangues, il faut stopper les saignées qu’on leur impose pour financer le progrès social ». En juin 1983, le CNPF obtient à Matignon un moratoire sur les charges et l’écrêtement de la taxe professionnelle en échange de l’engagement des entreprises à investir. En décembre 1984, après l’échec de la négociation interprofessionnelle sur l’adaptation des conditions d’emploi, le CNPF adopte une stratégie d’attente : il renonce à dialoguer avec le pouvoir en place jusqu’aux législatives de 1986, qui verront la victoire de l’opposition.

· Il a fondé Ethic, un syndicat patronal, ainsi que l'Association des moyennes entreprises patrimoniales (ASMEP). Il est encore président de l'Association Jeunesse et Entreprises (AJE) qu'il a fondée en 1986 et qui vise à rapprocher les jeunes du monde de l'entreprise.

 

 

Ouvrages :

· Les Hommes en gris, Robert Laffont, 1970

· La Moyenne entreprise, Fayard, 2002

· Mes Vies d'entrepreneur, Fayard, 2006

 

- Fin de citation

 

 

 

 

· - (*) Le mot patron est issu du latin patronus, qui signifie "avocat" ou "protecteur".

On retrouve cette étymologie avec son plein sens dans la notion de "saint patron", qui désigne un protecteur, un défenseur.

Dans le domaine professionnel, il est tout d'abord, chez les compagnons, celui qui forme l'apprenti, puis, au cours de l'histoire, il devient le dirigeant, ou un cadre de l'entreprise.

Le patron d'une équipe, d'une entreprise reste au sens propre un avocat : c'est celui qui va défendre l'entreprise face à ses concurrents, sur un marché, ou celui qui défend son équipe vis à vis de sa direction, ou encore vis à vis des autres services, en cas de conflit. À ce titre, le patron est au service de son équipe ; en échange, il attend d'elle des résultats, mais doit aussi donner à cette équipe les moyens d'atteindre ces résultats.

 

- Fin de citation

 

 

Contacts & informations :

- Association Jeunesse & entreprises -

· www.jeunesse-entreprises.com

· aje@jeunesse-entreprises.com

· 4, rue Léo Delibes

· 75116 Paris

· Tél. : + 33 (0)1 47 55 08 40

· Fax. : + 33 (0)1 47 55 64 11

  

 

 

· Devant le manque de moyens alloués par l’Etat, le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri finance sur ses ressources propres le renfort du service public « 115 ».

 

¤ Photo : La Gare de Perrache à Lyon ' Galerie  d'Art '  ou ' Dortoir ' ?

Ce Mercredi 30 Avril 2008 à 22h 30 / M.P.PHOTOS-LYON

La mise en place du Plan d’Action Renforcé pour les personnes Sans Abri (PARSA) en 2007 devait conduire à une forte diminution du nombre d’appels concernant les demandes de places au 115, du fait de la stabilisation des personnes sans abri au sein des centres d’hébergement.

De façon concomitante était prévue une diminution des moyens alloués à la Veille Sociale Téléphonique du Rhône (115) pendant la période dite « estivale » (du 21 avril au 30 octobre).

En réalité, la demande d’hébergement d’urgence au 115 demeure très importante (plus de 600 appels par jour).

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri n’a eu de cesse d’informer les services publics de la nécessité de renforcer l’équipe d’écoutants téléphoniques, afin de garantir aux personnes sans abri un service public de qualité, en adéquation avec leurs demandes et besoins (délais d’attente courts, réponses appropriées, accueil individualisé, écoute, orientation…). Malheureusement, par manque de moyens, l’Etat na pu répondre favorablement à notre demande.

Aussi, le Foyer a-t-il décidé de financer, sur ses ressources propres, le renfort (soit 34.000 euros) qu’il estime nécessaire au bon fonctionnement de ce service public, et ainsi apporter toute l’attention et le respect dû aux plus démunis de notre société.

 

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri

3, rue Père Chevrier – 69361 Lyon Cedex 07

Tél. : 04 72 76 73 53 – Fax 04 72 76 73 71

Site internet : www.fndsa.org

Association loi 1901 reconnue d’utilité publique

 

 

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri

 

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, association loi 1901 reconnue d’utilité publique, fondée à Lyon en 1950 par Gabriel Rosset, gère une trentaine de structures d’accueil, d’hébergement, d’accompagnement et d’insertion dans la région lyonnaise.

 

Quelques chiffres en 2007 :

 

n 3.000 personnes différentes accueillies chaque année

n 215.000 nuitées

n 220.000 repas

n  4 accueils de jour (320 pers/jour)                                                                        

n  5 centres d’hébergement d’urgence (362 places)

n  8 centres d’hébergement d’insertion (357 places)

n  7 ateliers d’insertion (90 postes)

n  10 millions d’euros de budget annuel dont 50% de subventions.

Le 115 du département du Rhône :

Le «115», numéro d’appel d’urgence départemental gratuit, est destiné aux personnes sans abri et en grande difficulté. Il assure une mission d’accueil, d’écoute, d’information,  d’évaluation et d’orientation.

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri  en assure la gestion dans le Rhône.

 

n 190.425 appels dont 114.565 demandes d’hébergement en 2007 (88.025 demandes d’hébergement satisfaites)

n 213 places d’hébergement d’urgence

n 10,5 ETP salariés

n 396.000 euros de budget annuel

 

- Fin du communiqué

 

 

 

 

· L’ONU MET EN PLACE UNE RÉPONSE UNIFIÉE À LA CRISE ALIMENTAIRE MONDIALE




New York, Apr 29 2008 2:00PM



 
Réuni depuis hier à Berne, en Suisse, sous la présidence du Secrétaire général, le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies (CEB, selon son acronyme anglais) a demandé à la communauté internationale d’apporter rapidement 755 millions de dollars au Programme alimentaire mondial (<"http://www.wfp.org/english/">PAM) afin d’éloigner le « spectre de la faim, de la malnutrition et de troubles sociaux d’une échelle sans précédent ».



« Nous devons ensuite garantir la fourniture de nourriture pour l’avenir », indique un communiqué de presse publié aujourd’hui à Genève à la fin de la rencontre.



Après avoir nourri ceux qui ont faim, il faut prendre des mesures pour aider les récoltes des agriculteurs des pays en développement, ont convenu les chefs d’agence.



Le système des Nations Unies va coopérer à court et moyen terme pour répondre à la crise, tout en surveillant, évaluant et analysant les tendances de la crise et leur impact sur les populations vulnérables.



Les chefs d’agence ont décidé de créer immédiatement une Équipe spéciale sur la crise alimentaire mondiale sous la direction du Secrétaire général et qui réunit les chefs des agences spécialisées, des fonds et programmes de l’ONU, ainsi que les institutions de Bretton Woods et certaines unités du Secrétariat.



L’Équipe spéciale aura deux coordonnateurs, John Holmes, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, basé à New York et David Nabarro, le Coordonnateur principal du système des Nations Unies pour les grippes aviaire et humaine, basé à Genève.



Afin de répondre aux besoins immédiats urgents, un appel extraordinaire a été lancé pour recueillir 755 millions de dollars pour le Programme alimentaire mondial (<"http://www.wfp.org/english/">PAM), qui ne dispose pas du financement ni des stocks alimentaires nécessaires pour l’action humanitaire d’urgence.



A moyen et long terme, le système de l’ONU prévoit de rassembler ses capacités techniques et d’analyse afin d’encourager la recherche là où elle est nécessaire et appuyer ainsi les gouvernements avec la meilleure information disponible pour prendre des décisions et mettre en place des programmes efficaces.



Le CEB a souligné la « nécessité urgente » de s’attaquer, sur le long terme, aux questions structurelles et politiques qui ont joué un rôle important dans cette crise ainsi qu’au défi posé par les changements climatiques.



« Il faut entreprendre des recherches plus approfondies sur l’impact du détournement des cultures vivrières vers la production de biocarburants », a affirmé le CEB, qui souhaite aussi que soient révisées les subventions à la culture de biocarburants à partir de cultures alimentaires.

Les efforts devront porter en particulier sur l’Afrique, la région la plus touchée.



Déjà, l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (<"http://www.fao.org/index_fr.htm">FAO) a lancé une Initiative d’urgence pour fournir aux pays pauvres qui souffrent de la crise les semences et les intrants – engrais, graines – nécessaires pour relancer la production. Le besoin en financement s’élève à 1,7 milliard de dollars.

Le Fonds international de développement agricole (<" http://www.ifad.org/">FIDA) va, de son côté, débloquer 200 millions de dollars pour aider les petits agriculteurs à augmenter leur production lors de la prochaine saison de récoltes.



La Banque mondiale et le Fonds monétaire international étudient la possibilité de mettre en place des initiatives de soutien financier destinées aux pays en difficulté en raison de la crise.



Le CEB a par ailleurs demandé aux pays qui ont imposé des restrictions sur les exportations alimentaires de reconsidérer leur position.



De son côté, le Secrétaire général de l’ONU s’est déclaré « confiant » sur la capacité du monde à résoudre la crise alimentaire actuelle.

« Nous disposons des moyens. Nous disposons du savoir. Nous savons quoi faire. Nous devons donc considérer qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème, mais aussi d’une opportunité », a déclaré Ban Ki-moon lors d’une conférence donnée aujourd’hui à Genève.



« C’est une chance énorme de s’attaquer aux racines des problèmes de beaucoup de pauvres dans le monde, dont 70% travaillent comme petits agriculteurs. Si nous les aidons – si nous leur offrons l’aide et le mélange adéquat de mesures locales et internationales solides – la solution viendra », a expliqué le Secrétaire général, pour qui « gérées correctement, nos solutions à la crise alimentaire feront avancer les autres <" http://www.un.org/french/millenniumgoals/index.shtml ">Objectifs du Millénaire pour le développement ».

 
 
 - Fin du communiqué
 
 
2008-04-29 00:00:00.000 

 

 

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2 mai 2008

Yvon GATTAZ à Lyon III

 

A Lire à Lyon-France & Monde

 

 

YVON GATTAZ à Lyon III

 

· Nous sommes huit ! Créateurs d’Entreprises, ainsi s’exprime Yvon Gattaz (*) à la tribune de l’auditorium André Malraux de l’Université Jean Moulin – Lyon III, devant un parterre d’étudiants, médusé ? Non pas trop ! Attentif ? La majorité ! Intéressé ? Certes oui ! Puisque ces futurs diplômés son venus spontanément à l’appel lancé par l’Association « Jeunesse Entreprise » remplir la salle de cette prestigieuse Université lyonnaise, Jean Moulin - Lyon III (ancienne manufacture des tabacs) puisqu’il est aujourd’hui de bon ton de ne plus fumer… ! Et, animée par Gilles Guyot son Président émérite et Denis Virot, ancien de EMLYON et lui-même Créateur d’Entreprise, qui ouvre la séance de ce débat qui se veut avant tout impromptu car organisé par une association dont l’illustre Président n’est autre que l’intrépide Yvon Gattaz, Chef d’entreprise à la retraite, on le croirait à peine, tant son énergie à donner non seulement du relief à ses propos ô combien plein d’à-propos et tant son goût d’entreprendre qu’il souhaite avant tout transmettre à tous ces étudiants nantis à la fois de grandes ambitions, mais aussi pourvus de bon nombre d’interrogations ou d’incertitudes sur la question de la « Création d’Entreprises »,  ne semble chez lui absolument pas émoussé…!

 

 

· ¤ Photo Yvon GATTAZ / LYON III / M.P. PHOTOS-LYON

 

Fière de ses vingt ans d’expérience, l’Association Jeunesse et Entreprises (AJE) fondée en 1986, « Souhaite apporter une aide aux initiatives locales, souvent fort dynamiques et, les soutenir par une liaison continue des jeunes, des enseignants et des parents d’élèves d’une part et les entreprises d’autre part et ce, dans le respect mutuel de relations de neutralité qui doivent impérativement subsister tant vis-à-vis du monde de l’Education nationale que vis-à-vis de tous les organismes. » (Yvon Gattaz)

 

La soif, Le goût, la Chance peut-être d’Entreprendre, ainsi débute ces échanges entre Yvon Gattaz (81ans) et ces Jeunes venus enthousiasmés écouter ce bon « Père » de famille, ce Patron (**) (du latin Patronus, Protecteur…) « Nous sommes 8 créateurs, ainsi dit-il, superbe réflexion lorsque que l’on s’identifie à ces « Gamins » (Groupe d’Acteurs du Monde de l’Industrie, du Numérique et des Services) qui ont chacun quelques diplômes supérieurs en poche, pour quelques uns toujours étudiants et pour tous, entre vingt trois et une trentaine d’années seulement d’existence.

 

Selon Yvon Gattaz, la recette en générale pour créer une Entreprise, si l’on ne souhaite ne pas rester sur cette « Voie royale » qui débouche forcément sur

la Fonction Publique

ou sur la vie parmi un Grand groupe, consiste simplement à rassembler dans une « marmite » entrepreneuriale :

- 10% de Finance (soit un égo inférieur à son cash-flow)

- 10% de Compétence

- 30% de Vaillance

- 30% d’Inconscience

- 20% de Chance

 

NB : Recette qui semble bien avoir été perçue par « Nos Jeunes Entrepreneurs » venus témoigner de leur expérience. Entre un « Projet » de création d’une Agence de travail Temporaire, à celle d’une Vitrine utilisant l’Imagerie Numérique, en passant par l’idée d’une Agence spécialisée en Communication, à celle de la reprise d’une activité dans Imprimerie ou bien encore de cette entreprise spécialisée dans le Portage Salarial ou encore ce chef d’entreprise commercialisant de

la Bureautique High Tech.

Tous ont eu à cœur de maintenir leur ambition, malgré les aléas d’une vie professionnelle constituée parfois de controverses, voire d’erreurs commises lors d’appréciation plus ou moins bien  évaluées et de tout ce qui a pu tenter de mettre un frein à leur volonté d’entreprendre. Chacun a compris que pour exister il était impératif d’innover et que pour durer il  était souhaitable d’être courageux. 

 

« Cette recette suppose de faire preuve d’une grande attractivité entrepreneuriale, d’Artisan de Fond de cour, au contraire de ces idées qui ont germées dans la tête de ces « Faux Révolutionnaire » qui ont tentés de prendre un certain mois de Mai, la fleur de muguet aux dents et par le pavé, l’esprit d’entreprendre,  il y a de cela quarante ans… ! »

 

- « Les Qualités d’un Chef d’entreprise se mesurent selon l’individu à ses facultés créatrices, donc à sa capacité d’imagination, sa combativité sera appréciée et mise à rude épreuve, tout comme sa ténacité, son charisme, son éthique et son bon sens. »

 

- « Muni d’un Projet innovant, cela suppose avoir découvert après une plus ou moins fastidieuse recherche (car, il est indispensable d’espérer pour entreprendre) le « Bon Créneau », l’Aventure du Créateur d’entreprise pourra alors débuter et si la longueur est tenue, les débouchés seront dès lors infinis. »

 

- « Quant à ceux qui pensent que le « Génie » est héréditaire, il est convenu de penser qu’il y a d’un côté ceux qui ont des enfants et de l’autres ceux qui n’en n’ont pas… ! »

 

- Ou encore ce vieil adage : « Nous ne sommes pas obligés d’espérer pour entreprendre… ! »

 

- A titre d’information au niveau Européen pour les Création ou Reprises d’Entreprises en 2004  (Source APCE) :

 

- L’Allemagne en totalisait : 618 000

 

- Le Royaume –Uni : 465 000

 

- L’Italie : 354 000

 

- L’Espagne : 341 000

 

- La France 320 000

 

- En Fait, la passion de ce créateur coule à l’évidence dans les veines de cet entrepreneur depuis qu’il est né. Avec humour, avec attention, Yvon Gattaz nous délivre simplement aujourd’hui à Lyon III, le message d’un homme qui a su placé son ambition en dehors des chemins qui semblent tous tracés pour conduire l’Homme de son école à venir s’incruster à la « Pyramide » d’une entreprise qu’il n’a pas forcément eu l’idée ou l’ambition de créer.

 

 

 

Marc POTY

A Lyon, Ecully, ces 29 & 30 Avril 2008

 

 

· - (**) Yvon Gattaz est un entrepreneur français, président du conseil national du patronat français (CNPF) de 1981 à 1986.

 

(En 1998, le CNPF se transforme en Mouvement des entreprises de France (Medef) sous l'impulsion d'Ernest-Antoine Seillière.)

 

· Il est centralien.

 

· Après la victoire de François Mitterrand, en 1981, le CNPF élit à sa tête Yvon Gattaz, le consensuel PDG d’une PME, Radiall. Très vite, l’organisation entame une « guerre des tranchées » avec le gouvernement socialiste en place. La bataille s’engage sur la question du passage aux 39 heures, sur la flexibilité du temps de travail, sur les nationalisations confisquant le capital, sur l’impôt sur les grandes fortunes et la loi d’amnistie. En 1982, Yvon Gattaz livre avec Michel Maury-Laribière un combat de plusieurs mois pour la baisse des charges patronales.

· Yvon Gattaz rencontre François Mitterrand et lui fait part de l’exaspération des patrons : « Les entreprises sont exsangues, il faut stopper les saignées qu’on leur impose pour financer le progrès social ». En juin 1983, le CNPF obtient à Matignon un moratoire sur les charges et l’écrêtement de la taxe professionnelle en échange de l’engagement des entreprises à investir. En décembre 1984, après l’échec de la négociation interprofessionnelle sur l’adaptation des conditions d’emploi, le CNPF adopte une stratégie d’attente : il renonce à dialoguer avec le pouvoir en place jusqu’aux législatives de 1986, qui verront la victoire de l’opposition.

· Il a fondé Ethic, un syndicat patronal, ainsi que l'Association des moyennes entreprises patrimoniales (ASMEP). Il est encore président de l'Association Jeunesse et Entreprises (AJE) qu'il a fondée en 1986 et qui vise à rapprocher les jeunes du monde de l'entreprise.

 

 

Ouvrages :

· Les Hommes en gris, Robert Laffont, 1970

· La Moyenne entreprise, Fayard, 2002

· Mes Vies d'entrepreneur, Fayard, 2006

 

- Fin de citation

 

 

 

 

· - (*) Le mot patron est issu du latin patronus, qui signifie "avocat" ou "protecteur".

On retrouve cette étymologie avec son plein sens dans la notion de "saint patron", qui désigne un protecteur, un défenseur.

Dans le domaine professionnel, il est tout d'abord, chez les compagnons, celui qui forme l'apprenti, puis, au cours de l'histoire, il devient le dirigeant, ou un cadre de l'entreprise.

Le patron d'une équipe, d'une entreprise reste au sens propre un avocat : c'est celui qui va défendre l'entreprise face à ses concurrents, sur un marché, ou celui qui défend son équipe vis à vis de sa direction, ou encore vis à vis des autres services, en cas de conflit. À ce titre, le patron est au service de son équipe ; en échange, il attend d'elle des résultats, mais doit aussi donner à cette équipe les moyens d'atteindre ces résultats.

 

- Fin de citation

 

 

Contacts & informations :

- Association Jeunesse & entreprises -

· www.jeunesse-entreprises.com

· aje@jeunesse-entreprises.com

· 4, rue Léo Delibes

· 75116 Paris

· Tél. : + 33 (0)1 47 55 08 40

· Fax. : + 33 (0)1 47 55 64 11

  

 

 

· Devant le manque de moyens alloués par l’Etat, le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri finance sur ses ressources propres le renfort du service public « 115 ».

 

¤ Photo : La Gare de Perrache à Lyon ' Galerie  d'Art '  ou ' Dortoir ' ?

Ce Mercredi 30 Avril 2008 à 22h 30 / M.P.PHOTOS-LYON

La mise en place du Plan d’Action Renforcé pour les personnes Sans Abri (PARSA) en 2007 devait conduire à une forte diminution du nombre d’appels concernant les demandes de places au 115, du fait de la stabilisation des personnes sans abri au sein des centres d’hébergement.

De façon concomitante était prévue une diminution des moyens alloués à la Veille Sociale Téléphonique du Rhône (115) pendant la période dite « estivale » (du 21 avril au 30 octobre).

En réalité, la demande d’hébergement d’urgence au 115 demeure très importante (plus de 600 appels par jour).

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri n’a eu de cesse d’informer les services publics de la nécessité de renforcer l’équipe d’écoutants téléphoniques, afin de garantir aux personnes sans abri un service public de qualité, en adéquation avec leurs demandes et besoins (délais d’attente courts, réponses appropriées, accueil individualisé, écoute, orientation…). Malheureusement, par manque de moyens, l’Etat na pu répondre favorablement à notre demande.

Aussi, le Foyer a-t-il décidé de financer, sur ses ressources propres, le renfort (soit 34.000 euros) qu’il estime nécessaire au bon fonctionnement de ce service public, et ainsi apporter toute l’attention et le respect dû aux plus démunis de notre société.

 

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri

3, rue Père Chevrier – 69361 Lyon Cedex 07

Tél. : 04 72 76 73 53 – Fax 04 72 76 73 71

Site internet : www.fndsa.org

Association loi 1901 reconnue d’utilité publique

 

 

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri

 

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, association loi 1901 reconnue d’utilité publique, fondée à Lyon en 1950 par Gabriel Rosset, gère une trentaine de structures d’accueil, d’hébergement, d’accompagnement et d’insertion dans la région lyonnaise.

 

Quelques chiffres en 2007 :

 

n 3.000 personnes différentes accueillies chaque année

n 215.000 nuitées

n 220.000 repas

n  4 accueils de jour (320 pers/jour)                                                                        

n  5 centres d’hébergement d’urgence (362 places)

n  8 centres d’hébergement d’insertion (357 places)

n  7 ateliers d’insertion (90 postes)

n  10 millions d’euros de budget annuel dont 50% de subventions.

Le 115 du département du Rhône :

Le «115», numéro d’appel d’urgence départemental gratuit, est destiné aux personnes sans abri et en grande difficulté. Il assure une mission d’accueil, d’écoute, d’information,  d’évaluation et d’orientation.

Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri  en assure la gestion dans le Rhône.

 

n 190.425 appels dont 114.565 demandes d’hébergement en 2007 (88.025 demandes d’hébergement satisfaites)

n 213 places d’hébergement d’urgence

n 10,5 ETP salariés

n 396.000 euros de budget annuel

 

- Fin du communiqué

 

 

 

 

· L’ONU MET EN PLACE UNE RÉPONSE UNIFIÉE À LA CRISE ALIMENTAIRE MONDIALE




New York, Apr 29 2008 2:00PM



 
Réuni depuis hier à Berne, en Suisse, sous la présidence du Secrétaire général, le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies (CEB, selon son acronyme anglais) a demandé à la communauté internationale d’apporter rapidement 755 millions de dollars au Programme alimentaire mondial (<"http://www.wfp.org/english/">PAM) afin d’éloigner le « spectre de la faim, de la malnutrition et de troubles sociaux d’une échelle sans précédent ».



« Nous devons ensuite garantir la fourniture de nourriture pour l’avenir », indique un communiqué de presse publié aujourd’hui à Genève à la fin de la rencontre.



Après avoir nourri ceux qui ont faim, il faut prendre des mesures pour aider les récoltes des agriculteurs des pays en développement, ont convenu les chefs d’agence.



Le système des Nations Unies va coopérer à court et moyen terme pour répondre à la crise, tout en surveillant, évaluant et analysant les tendances de la crise et leur impact sur les populations vulnérables.



Les chefs d’agence ont décidé de créer immédiatement une Équipe spéciale sur la crise alimentaire mondiale sous la direction du Secrétaire général et qui réunit les chefs des agences spécialisées, des fonds et programmes de l’ONU, ainsi que les institutions de Bretton Woods et certaines unités du Secrétariat.



L’Équipe spéciale aura deux coordonnateurs, John Holmes, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, basé à New York et David Nabarro, le Coordonnateur principal du système des Nations Unies pour les grippes aviaire et humaine, basé à Genève.



Afin de répondre aux besoins immédiats urgents, un appel extraordinaire a été lancé pour recueillir 755 millions de dollars pour le Programme alimentaire mondial (<"http://www.wfp.org/english/">PAM), qui ne dispose pas du financement ni des stocks alimentaires nécessaires pour l’action humanitaire d’urgence.



A moyen et long terme, le système de l’ONU prévoit de rassembler ses capacités techniques et d’analyse afin d’encourager la recherche là où elle est nécessaire et appuyer ainsi les gouvernements avec la meilleure information disponible pour prendre des décisions et mettre en place des programmes efficaces.



Le CEB a souligné la « nécessité urgente » de s’attaquer, sur le long terme, aux questions structurelles et politiques qui ont joué un rôle important dans cette crise ainsi qu’au défi posé par les changements climatiques.



« Il faut entreprendre des recherches plus approfondies sur l’impact du détournement des cultures vivrières vers la production de biocarburants », a affirmé le CEB, qui souhaite aussi que soient révisées les subventions à la culture de biocarburants à partir de cultures alimentaires.

Les efforts devront porter en particulier sur l’Afrique, la région la plus touchée.



Déjà, l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (<"http://www.fao.org/index_fr.htm">FAO) a lancé une Initiative d’urgence pour fournir aux pays pauvres qui souffrent de la crise les semences et les intrants – engrais, graines – nécessaires pour relancer la production. Le besoin en financement s’élève à 1,7 milliard de dollars.

Le Fonds international de développement agricole (<" http://www.ifad.org/">FIDA) va, de son côté, débloquer 200 millions de dollars pour aider les petits agriculteurs à augmenter leur production lors de la prochaine saison de récoltes.



La Banque mondiale et le Fonds monétaire international étudient la possibilité de mettre en place des initiatives de soutien financier destinées aux pays en difficulté en raison de la crise.



Le CEB a par ailleurs demandé aux pays qui ont imposé des restrictions sur les exportations alimentaires de reconsidérer leur position.



De son côté, le Secrétaire général de l’ONU s’est déclaré « confiant » sur la capacité du monde à résoudre la crise alimentaire actuelle.

« Nous disposons des moyens. Nous disposons du savoir. Nous savons quoi faire. Nous devons donc considérer qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème, mais aussi d’une opportunité », a déclaré Ban Ki-moon lors d’une conférence donnée aujourd’hui à Genève.



« C’est une chance énorme de s’attaquer aux racines des problèmes de beaucoup de pauvres dans le monde, dont 70% travaillent comme petits agriculteurs. Si nous les aidons – si nous leur offrons l’aide et le mélange adéquat de mesures locales et internationales solides – la solution viendra », a expliqué le Secrétaire général, pour qui « gérées correctement, nos solutions à la crise alimentaire feront avancer les autres <" http://www.un.org/french/millenniumgoals/index.shtml ">Objectifs du Millénaire pour le développement ».

 
 
 - Fin du communiqué
 
 
2008-04-29 00:00:00.000 

 

 

2 mai 2008

Yvon GATTAZ à Lyon III

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